Spécialiste de l’immobilier écologique, Vue sur Vert propose de (ré)concilier les notions de qualité environnementale, d’esthétique, de confort et d’économies.
Floris Van Lidth n’a pas peur de bousculer les idées reçues sur l’écologie, « trop souvent perçue comme une contrainte. Il faut au contraire l’associer à la notion de plaisir et de bien-être si on veut que les mentalités évoluent », affirme l’ancien directeur de BDM / Envirobat. Après 6 ans à la tête de cette association régionale, dont l’ambition est la prise en compte des enjeux environnementaux dans la construction et la rénovation du cadre bâti, Floris Van Lidth a créé Vue sur Vert, une agence de conseil en immobilier écologique.
Cette reconversion, effectuée à l’issue d’une formation en gestion d’affaires immobilières au sein de l’École Supérieure des Professions immobilières de Marseille (il est par ailleurs diplômé en Environnement & qualité de vie et en Développement urbain), lui permet désormais de revendiquer une vision globale en matière d’habitat écologique, depuis la transaction jusqu’à l’éco-rénovation ou l’éco-construction. « Je me positionne comme un « facilitateur de l’immobilier écologique »», précise ce dernier, « pour des clients publics et privés, acquéreurs ou vendeurs de terrains, de logements ou de locaux professionnels que j’accompagne dans les étapes de leur projet ».
Une prise en compte de l’habitabilité
La zone d’intervention de cette agence d’un genre nouveau couvre le grand sud de la France. Son positionnement s’inspire largement de son approche de l’écologie :
« L’aspect technique prend trop souvent le pas sur la notion d’habitabilité au quotidien. Une maison écologique doit réunir des qualités environnementales, architecturales mais aussi d’usages. Cette dimension est importante et s’intègre dans une démarche globale », note à juste titre Floris Van Lidth.
Quant à l’aspect financier, notamment les éventuels surcoûts par rapport à une maison ou un appartement « conventionnel », le créateur de Vue sur Vert se veut pragmatique : « La faisabilité financière se mesure à court terme, au travers du budget d’investissement qu’il nécessite, et sur le long terme, au travers du budget de fonctionnement du bien ».
Approche pragmatique
Le marché de l’éco-contruction est encore embryonnaire, notamment pour les particuliers, il le reconnaît. Celui des biens existants représente en revanche un potentiel important, dans le cadre de l’éco-rénovation. « Il existe des pistes d’améliorations, même dans l’habitat conventionnel. Et la dimension écologique et énergétique constitue désormais un argument de poids, lors de la revente d’un bien ».
Cette même approche pragmatique l’a amené à collaborer avec Aires Scoop, une agence immobilière écoresponsable engagée dans l’amélioration de l’habitat à Marseille et en Provence et l’émergence d’investissements immobiliers à valeur verte. « Les incitations fiscales sont plus faciles à mettre en œuvre que les aides publiques et constituent un levier plus performant », plaide Floris Van Lidth, qui y voit « une opportunité de convaincre des investisseurs qu’ils ont la possibilité d’œuvrer dans le sens de l’intérêt environnemental et général ».