le blé vendu par Goûtez au 13

Depuis sa création, Bleu Tomate milite pour une transition agricole et écologique. Cet objectif est incompatible avec le programme du Rassemblement national.

« Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs ». A l’automne 2002, un président de la République française sonnait l’alarme face au dérèglement climatique. Il venait d’être élu avec 80 % de voix, dans un barrage républicain contre l’extrême droite. Aujourd’hui, plus de vingt ans après, cette même extrême droite est aux portes du pouvoir, alors que l’urgence d’agir pour la planète n’a jamais été aussi forte.

À Bleu Tomate, nous sommes attachés aux faits et à la démarche scientifique. Et de rapports du Giec en constats sur le terrain, dans nos territoires, la conclusion est implacable. Sans un changement profond de nos productions, de nos consommations, de nos vies même, nous allons rendre, à terme, notre planète inhabitable. Et d’ici très peu de temps, courir vers des catastrophes humaines, sociales et environnementales qui nous affecteront tous et toutes.

Anti-écologique

Bonne nouvelle : les solutions existent. Elles sont à portée de main, pour peu qu’on choisisse de les mette en œuvre. Dans le quotidien de chacun mais surtout par des décisions politiques collectives et des engagements financiers forts. Pour des transports moins polluants et un habitat rénové, pour une agriculture propre et résiliente, qui permette à la terre et à l’océan de jouer leur rôle de stabilisation du climat.

Rien de tel dans le programme de l’extrême-droite. De par son opposition aux principes de liberté, d’égalité et de fraternité, elle n’a jamais proposé qu’un programme indigent pour la protection de l’environnement et la redirection écologique. Plusieurs ONG comme Greenpeace ou France nature environnement ont souligné le caractère profondément anti-écologique du programme du Rassemblement national. Ce parti qui prône une  « écologie française » souhaite sortir du « green deal » européen, pourtant déjà largement atténué par les gouvernements de l’UE.

Prôner un repli national pour résoudre un problème mondial est un non-sens. Si ce programme d’exclusion, de rejet, de haine, devait être appliqué, il serait lourd de conséquences pour l’agriculture, l’environnement, pour le vivant dans son ensemble. La coopération, l’inclusion, le dialogue, sont les seules solutions pour avancer ensemble vers une meilleure Terre, de meilleures vies.