Un grand bravo à la plus haute ville d’Europe déjà nominée en 2016 pour sa belle progression vers le bio et le local. Sa cantine fait figure d’exemple.
Parmi les 5 prix décernés, la ville de Briançon a reçu la Victoire « Collectivité servant moins de 1000 repas par jour ».
Une cinquantaine de candidats
La Cérémonie a eu lieu mercredi 15 novembre 2017 à l’Hôtel de Ville de Paris. Trois représentants de la ville et de la cantine ont reçu le Prix. Il s’agit de Fanny Bovetto, adjointe au maire de Briançon déléguée à l’Éducation, Nathalie Allamanno, responsable de la restauration scolaire et Kevin Rio, chef de la cuisine municipale. C’est Jean-Paul Capitani qui le leur a remis. Il est président des éditions Actes Sud et créateur près d’Arles d’un potager bio de cinq hectares accolé à l’école alternative qu’il a co-fondée avec sa femme. Elle-même, Françoise Nyssen, est aujourd’hui ministre de la culture.
Une cantine exemplaire
La Ville avait déjà obtenu une récompense du Label Bio Ecocert il y a quelques mois. La cantine sert 630 repas par jour avec près de 40% de produits bio. Autre bon point, la réduction du gaspillage alimentaire, tout cela sans hausse des prix.
Les Victoires des cantines rebelles
Cette initiative vise « à distinguer en France les porteurs de projets qui rendent la restauration collective plus bio, locale, saine et juste. »
Le Jury est composé de 6 experts et professionnels des politiques alimentaires. Les parrains des Victoires sont des personnalités telles Julie Andrieu, le chef Arnaud Daguin ou encore Cyril Dion.
Un Plus Bio
Un Plus BioL’association rassemble l’ensemble des acteurs de la restauration collective. Ils sont élus et parents d’élèves, gestionnaires et cuisiniers. Mais aussi professionnels de l’éducation, de la santé du développement rural et bien sûr de l’agriculture bio. Et surtout ils construisent ensemble des initiatives de restauration collective bio et de qualité.
Un Plus Bio regroupe aujourd’hui 52 collectivités, et 2120 cantines.
Les objectifs de l’association : mutualiser et diffuser les expériences de restauration collective de qualité. Celles qui privilégient le bio, le local et la saisonnalité. Ceci afin de constituer une véritable compétence sur cette thématique. Mais aussi faire connaître ces initiatives concrètes, par exemple grâce à des ateliers éducatifs notamment. Une manière de contribuer à des changements positifs de comportements alimentaires. Et enfin promouvoir les politiques favorables au développement d’une alimentation biologique, locale, saine et juste auprès de territoires et d’acteurs prêts à changer d’approche.
