Au Ciné Lumière (La Ciotat) : Permaculture
Le cinéma Art et Essai Lumière de la Ciotat propose courant mars deux projections pour s’informer et réfléchir à notre environnement : le premier film traite de permaculture, le second de barrages. Un débat, co-organisé avec ATTAC la Ciotat suivra la deuxième projection.
« Permaculture, la voie de l’autonomie » sera projeté au ciné Lumière le 17 mars à 20h45. Plus qu’un simple mode de culture alternatif, la permaculture propose une profonde remise en cause de nos modes de vie. Plus équitable et durable… La permaculture se pratique un peu partout dans le monde. La réalisatrice du film, Carine Coisman a parcouru 30 000 km et visité dix pays pour la présenter. Un voyage terrestre en compagnie du réalisateur Julien Lenoir.
En ville ou à la campagne, de la France à l’Inde, de l’Europe à l’Asie… Des acteurs s’engagent dans une démarche plus sobre, plus solidaire, plus créative. En jeu, non seulement l’agriculture, celle qui nourrit, mais aussi des modes d’irrigation, de construction, de relations entre les systèmes et entre les citoyens, apaisés et soutenables.
Infos pratiques
Tarif unique pour cette séance : 4 €.
Autre question, celle de l’eau
Le 20 mars, à 18h30, le cinéma Lumière propose un autre documentaire : « Barrages, l’eau sous haute tension » est signé du réalisateur Nicolas Ubelmann. Des barrages qui attisent la convoitise de grands groupes prêts à les acheter. Et portés par la Commission Européenne qui attend que la France s’exécute au nom de la concurrence. Mais un barrage est un ouvrage stratégique et l’hydroélectricité rapporte. L’Etat -et l’ensemble des citoyens- doivent-ils se priver de ressources et confier l’entretien et le coût de l’énergie à des groupes privés ? Dans le pays, de nombreuses oppositions se manifestent. Elles sont politiques, scientifiques, écologiques ou simplement citoyennes.
La projection du documentaire sera suivie d’un débat proposé par le groupe ATTAC la Ciotat, en présence du réalisateur et du porte-parole du Syndicat Sud-Energie, Philippe André.