Apprendre à soigner les plantes par les plantes
Cela s’appelle la phytothérapie, et c’est une bonne alternative aux produits chimiques. Ainsi qu’une bonne manière de contribuer à la préservation de l’environnement. Jardiniers débutants ou pas, ce stage est une bonne occasion d’apprendre à bien soigner son verger sans détruire la nature.
Si les arbres fruitiers savent se défendre contre insectes et maladies, cela leur demande tout de même une énergie qui va leur manquer pour produire leurs fruits. L’arboriculteur peut alors aider ses arbres à lutter naturellement contre les attaques. Parmi ses réponses naturelles, les préparations à base de plantes, d’argile, d’huiles essentielles et même la biodynamie.
Programme
On n’y pense peut-être pas spontanément, mais l’eau -et une eau de qualité- est la première chose à laquelle penser. Puis connaître et savoir utiliser les bonnes plantes telles que l’ortie, la prêle,ou encore la fougère, la consoude, l’oignon…. Tous ingrédients qu’il faut savoir préparer, en purins, décoctions mais aussi infusions ou extraits à l’eau froide… Même apprentissage pour les huiles essentielles et l’argile ou encore la propolis et l’homéothérapie…
La journée se déroule principalement en salle mais aussi dans le verger conservatoire selon la météo. L’intervenant est Jean-Luc Petit. Cet expert en arboriculture biologique et biodynamique, est aussi l’ auteur de « Le Petit traité des soins bio aux arbres fruitiers », éditions Rustica.
Infos pratiques
Chaque stagiaire prévoit son repas de midi et des vêtements adaptés. Pour s’inscrire, cliquez ici. Pour davantage de renseignements, un mail : olivier.brunet@parcduluberon.fr.
La Thomassine
La maison de la biodiversité est installée sur le domaine. Dans les collines de Manosque, dans les Alpes de Haute Provence, le lieu raconte une mémoire paysanne. Il rassemble une importante collection de 400 variétés d’arbres fruitiers adaptés au territoire. Les visiteurs peuvent également visiter une exposition permanente pour comprendre la domestication des fruits. Un intérêt paysager mais aussi pédagogique. Ainsi le domaine de la Thomassine propose des formations aux jardiniers amateurs et reçoit des publics scolaires.