Ils ont 13 et 15 ans. Naïa, Louis, Marine et Maxence pensent écologie, voyages et rencontres européennes. Les voilà au Forum du Groupe d’Action Locale Haute Provence-Luberon, réuni à Forcalquier. Venus de la Tour d’Aygues, ils vont participer aux ateliers de la journée.
Ils veulent s’engager pour une Europe durable et inclusive. L’Europe est justement active auprès des jeunes générations pour qu’elles se rencontrent et se mobilisent. Le forum du Gal -qui distribue les fonds européens du programme LEADER– était donc le bon endroit pour que ces jeunes viennent témoigner de leurs envies et de leurs engagements sur le territoire.
Des jeunes en projet d’engagement
« Je m’inquiète beaucoup par rapport à l’écologie, souligne Louis. J’aimerais bien trouver des solutions pour convaincre les élèves les plus populaires de toucher les autres sur ces sujets. » Marine elle, se préoccupe de l’avenir de l’agriculture et de l’autonomie alimentaire. Quant à Naïa, elle aimerait « que les jeunes découvrent le monde, se rencontrent et puissent mener ensemble des projets sur l’environnement et sur les questions qui les intéressent ».
JAIM, l’asso des jeunes
Quant à Maxence, il est membre de l’association Jeunes d’Ici, d’Ailleurs et du Monde (JAIM), née à Pertuis il y a 2 ans. Une trentaine de jeunes de Pertuis et des environs ont décidé de s’organiser pour mener à bien des projets dans le cadre européen. Certains sont branchés écologie, mobilité verte, d’autres rencontres et bénévolat… L’idée est de promouvoir des projets locaux auprès de l’Europe. Maxence participera à ce titre à la prochaine conférence européenne de la Jeunesse à Prague.
Les MFR, les territoires et l’Europe
Olivier Gineste a longtemps travaillé pour les Maisons Familiales Rurales* à la Tour d’Aigues, dans le Luberon. Aujourd’hui il s’occupe au niveau national des questions européennes. C’est lui qui a conduit les jeunes à Forcalquier.
L’association développe des projets et des partenariats européens, notamment grâce aux GAL. Par exemple, en Drôme-Ardèche, les MFR portent des projets liés à l’alimentation durable, soutenus par le GAL. « L‘important c’est de travailler en réseau, on n’a pas toujours besoin d’une subvention » remarque Olivier Gineste.
Dans les territoires ruraux, fonds européens, structures de soutien, et citoyennes et citoyens porteurs d’idées et de projets se mobilisent ensemble. En Luberon Haute-Provence en particulier.
*Les MFR accueillent en internat des jeunes de la 4e au BTS, le plus souvent en alternance. Objectif depuis 80 ans ? Garder le monde rural vivant, maintenir le lien entre les habitants et le territoire.