Les Soulèvements de la Terre dissous par le Gouvernement… De quoi s’agit-il donc ? D’interdire les éruptions volcaniques ? Les tsunamis ? Les avalanches et autres glissements de terrain ? La fonte de la calotte glaciaire et des glaciers ? La dérive des icebergs ?
Voilà qui serait de bon augure, puisque l’on sait maintenant –à l’unanimité du monde scientifique- que les activités humaines jouent un rôle fondamental dans les crispations et spasmes terrestres, le fameux dérèglement climatique et la disparition de la biodiversité.
Urgence climatique
Mais non, tout puissant qu’il se souhaite, aucun gouvernement au monde n’a ce pouvoir sur les éléments. En revanche, tous peuvent –doivent !- au plus vite mettre en œuvre le changement dans les activités humaines en cause.
Le font-ils ? Non, à en croire les multiples appels du secrétaire général de l’ONU, les nombreuses tribunes signées par des milliers de scientifiques de tous horizons à travers la planète, et la mobilisation de citoyens de plus en plus nombreux.
Dénoncer, proposer, agir
Pire, en France, on préfère dissoudre les messagers, les lanceurs d’alerte, les angoissés… Celles et ceux qui, conscients qu’il est temps d’agir, et constatant que rien ne se passe, ont donc la prétention de le crier haut et fort. On veut dissoudre les conséquences du problème, pour ne pas s’attaquer à ses causes.
Violents les écolo qui défendent les terres agricoles, l’eau, comme des biens à préserver ? Qui ont-ils tué ? Où ont-ils posé des bombes ? Quand ont-ils terrorisé la population ? Et « porté atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation » ? Et où est l’espace démocratique où les citoyens pourraient se faire entendre ? Où sont les lieux de débats où leurs propositions seraient prises en compte ?
Où est la violence ?
Dissous tous les groupes porteurs de violence, ces dernières années ? Où est la violence ? Du côté de ceux qui appellent à agir avant qu’il soit trop tard, ou du côté de ceux qui –sourds et aveugles- poursuivent une fuite en avant suicidaire dans l’exploitation de ressources terrestres qui s’épuisent.
Les Soulèvements de la Terre ne sont pas un groupuscule de terroristes. Mais la réunion de structures associatives et syndicales, de scientifiques, penseurs et simples citoyens. Tous expriment leur refus de l’inaction face aux défis gigantesques que l’humanité doit affronter aujourd’hui. Dissous ou non, il faudra bien poursuivre dans cette voie.