Et si ce Noël on changeait tout ? Marre du sempiternel duo écharpe pour maman et gants pour papa ? Bleu Tomate a déniché le nec plus ultra de la chaussette technique, en laine de mérinos, éprouvée par les bergers de la région !
A l’initiative de ce projet innovant, la Maison de la Transhumance, à Salon de Provence. Fondée en 1997, cette association réunit éleveurs, experts de l’agriculture, de l’environnement et des sciences humaines, opérateurs culturels et élus territoriaux, tous convaincus que l’avenir de la grande transhumance ovine nécessite le concours et la synergie de leurs compétences.
La Maison de la Transhumance est en charge de la mise en œuvre d’un itinéraire agritouristique intitulé « La Routo. Sur les pas de la transhumance ». Basé sur les anciennes drailles d’estivage, cet itinéraire a vocation avant tout d’être agréé sentier de Grande Randonnée (GR®). Le Pays d’Arles et la Maison de la Transhumance en seront le pôle méridional, la vallée de la Stura et l’Ecomuseo della pastorizia (Piémont), le pôle alpin.
Et les chaussettes, dans tout ça ? Et bien, associée à de nombreux partenaires, la Maison de la Transhumance propose dans le cadre de La Routo le développement de vêtements techniques en laine mérinos d’Arles dans le domaine de la randonnée et de l’itinérance. Les chaussettes sont d’abord commercialisées, les vestes et les pulls suivront.
La laine la plus fine d’Europe
Le mérinos d’Arles est la race emblématique de cette grande transhumance qui participe à l’entretien des sites naturels et des paysages, depuis les plaines de Crau et de Camargue jusqu’aux sommets alpins. Sa laine est une fibre naturelle, douce, qui ne gratte pas, chaude dans le froid et fraiche dans la chaleur. Elle est en effet respirante pour empêcher la moiteur et repousse les mauvaises odeurs. De plus, elle régule la température corporelle, bénéficie d’un excellent rapport poids/chaleur et accompagne les mouvements. Conclusion : ces qualités ont permis le développement récent d’une gamme de vêtements techniques pour la randonnée, la montagne et l’itinérance.
Les laines proviennent d’un groupe déjà constitué d’une vingtaine d’éleveurs travaillant depuis quelques années avec la société Michael Dal Grande Naturfasern qui valorise les laines mérinos d’Arles chez Bergère de France. En amont, cela représente pour l’éleveur un travail de sélection du troupeau afin d’améliorer la qualité de la laine.
Le chantier de tonte demande aussi une préparation particulière, afin d’être le plus propre possible. La tonte nécessite une personne de plus pour effectuer un tri afin d’obtenir une toison complète, prête à être lavée et peignée. Il faut également enlever les parties moins nobles de la toison. Après la tonte, les laines sont rassemblées dans un entrepôt de stockage situé sur le plateau de Valensole (Alpes de Haute-Provence).
Des mis-bas sur mesure !
Commercialisée à la Maison de la Transhumance sous la marque Mérinos d’Arles et La Routo, ces chaussettes comportent une pointe anatomique pour une meilleure coupe et présentent de nombreux détails techniques : support du tendon d’Achille et du cou-de-pied, rembourrage du talon, couture pour prévenir les ampoules… Alors, à 20 euros la paire de chaussettes de berger, nous on dit oui !
Pour aller plus loin
Domaine du Merle – Route d’Arles
13300 Salon-de-Provence
04 90 17 06 67